Peu d’intentions , beaucoup d’attentions

Cet article publié par Laurent Ott fin avril sur le blog de l’association Intermèdes-Robinson puis sur le site de Questions de Classe(s) dénonce « l’hyper-intentionnalité », qui s’impose dans nos actions éducatives, sociales et culturelles, au détriment de l’attention aux personnes présentes.
En effet, porter son attention à soi, à l’autre, dans l’instant que nous vivons n’est pas si facile et nécessite une certaine disponibilité. Nous pouvons cultiver cette attention en prenant le temps de respirer, de nous laisser sentir, de regarder l’autre et notre environnement. Quelques minutes suffisent : au feu rouge, mains sur le volant, j’expire en creusant mon ventre, puis j’inspire en le relâchant ; le matin, avant de me lever, je prends le temps de m’étirer comme un chat, du bout des doigts aux orteils, en passant par le cou et les épaules ; en faisant la vaisselle, je suis attentif-ve aux sensations que me procure le contact de l’eau ; au retour de l’école, mon enfant jette son cartable et va se vautrer dans le canapé, je m’installe à côté de lui-elle sans rien dire, je suis juste là… Oserez-vous ? Quels sont les moments d’attention que vous développez au quotidien ?

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